PLENUM ET GAINE DE REPRISE D’AIR

Pour une qualité d’air optimale dans vos bureaux

produit kytom
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Une ventilation de qualité pour un environnement de travail plus sain

La mauvaise qualité de l’air intérieur causée par une ventilation insuffisante est un problème pour de nombreux types de bâtiments, des propriétés résidentielles aux bureaux et usines. Les recherches de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indiquent que neuf personnes sur dix dans le monde respirent de l’air pollué, 80 % des citadins étant exposés à des niveaux de pollution atmosphérique qui dépassent les limites de l’OMS. Il estime également qu’à l’échelle mondiale, la pollution atmosphérique est un facteur contribuant à un décès sur neuf.

Le but de la ventilation

Lors de la conception d’un système, il faut tenir compte de ce que la ventilation doit permettre d’obtenir. Dans un bâtiment, la ventilation a trois rôles principaux :

  • Assurer une qualité de l’air suffisamment élevée pour que les gens puissent respirer, en éliminant les polluants
  • Agir en tant que moyen de chauffage et de refroidissement
  • Contrôle du taux d’humidité pour éviter la formation de condensation et la propagation possible de moisissures.

Une vue d’ensemble devrait être adoptée à chaque étape du processus de conception et une évaluation devrait être faite pour déterminer si ces trois critères sont respectés. Un certain nombre de facteurs peuvent aider à éclairer les décisions relatives à l’atteinte des objectifs de réglementation et de conception du bâtiment dans son ensemble.

Exigences réglementaires/législatives

En France, l’exigence primordiale est que pour chaque bâtiment, un système de ventilation soit prévu qui, dans des conditions normales, soit capable de limiter l’accumulation d’humidité, ce qui pourrait conduire à la formation de moisissures, et de polluants provenant d’un bâtiment, qui pourraient autrement devenir un danger pour la santé des personnes dans le bâtiment.

Pour les bâtiments à usage de bureaux, la directive peut sembler simpliste, surtout pour les bureaux à usage général (sans source importante de pollution), où l’exigence de base est de 10 l/s par personne. Toutefois, les pièces à l’intérieur de ce bâtiment qui ont des fonctions spécifiques peuvent nécessiter une ventilation supplémentaire. Par exemple, pour toutes les imprimantes et photocopieurs qui fonctionnent pendant plus de 30 minutes par heure, le taux recommandé est de 20 l/s par machine. En effet, le matériel de bureau peut émettre des polluants, dont l’ozone et les composés organiques, qui peuvent être dangereux pour la santé.

Le taux de 10 l/s par personne est significatif car de nombreuses études ont montré que les bâtiments dont le taux de ventilation est inférieur à ce chiffre sont sujets au « syndrome du bâtiment malade ». Il s’agit d’un groupe de symptômes qui comprennent des maux de tête, une mauvaise concentration et de la fatigue, et qui sont attribués à un environnement intérieur de mauvaise qualité. Cependant, des études ont montré qu’il y a des avantages supplémentaires minimes ou difficiles à quantifier pour augmenter le débit de ventilation au-delà de la ligne directrice de 10 l/s, et ce, de façon significative.

Ventilation bureaux avec VMC

Conception des plenum et gaine de reprise d’air

Il existe de nombreux types de produits utilisés pour la ventilation et l’amélioration de la qualité de l’air intérieur des bâtiments, des simples ventilateurs muraux aux grandes centrales de traitement d’air.

Les appareils de toit sont un concept de base pour le chauffage, le refroidissement et l’apport d’air frais. Comme son nom l’indique, ce type d’équipement se trouve au sommet d’un bâtiment, avec tous les composants logés dans un seul produit. L’air extrait de l’espace et l’air frais est aspiré à travers l’appareil et l’air conditionné est distribué dans le bâtiment par le réseau de conduits.

Récupération de chaleur

L’augmentation de l’isolation des bâtiments les rendant plus vulnérables à la surchauffe, il y a donc eu une augmentation des besoins en refroidissement mécanique afin de maintenir le niveau de confort dans le bâtiment. Cette augmentation du refroidissement peut être partiellement compensée par la mise en place d’un système de ventilation capable de récupérer l’énergie résiduelle de l’air extrait grâce à l’utilisation d’échangeurs de chaleur à contre-courant, d’échangeurs de chaleur à courant transversal ou d’échangeurs de chaleur rotatifs.

Chaleur sensible et latente

Certains échangeurs de chaleur sont conçus pour échanger de la chaleur « sensible » et « latente ». L’augmentation de la chaleur lorsqu’un objet est chauffé et que sa température augmente à mesure que la chaleur est ajoutée est appelée chaleur sensible. De même, lorsque la chaleur est retirée d’un objet et que sa température diminue, la chaleur retirée est également appelée chaleur sensible.

Efficacité

Il faut être prudent lorsqu’on envisage le type d’échangeur de chaleur à utiliser pour différentes applications. La récupération latente devrait être évitée lorsque l’on envisage d’utiliser une ventilation à récupération de chaleur dans des endroits comme les toilettes, les toilettes, les cuisines et les douches, puisque l’échange de chaleur latente peut également transférer des odeurs. Pour ces applications, des échangeurs de chaleur sensibles peuvent être utilisés pour bénéficier des avantages de la récupération de chaleur sans risque de provoquer des odeurs désagréables.

Prise en compte des niveaux de CO2

Comme la qualité de l’air intérieur est généralement déterminée par les niveaux de concentration de CO2, il est possible de réduire les coûts d’exploitation et les émissions de carbone en utilisant des systèmes de ventilation qui fournissent une quantité variable d’air frais pour maintenir les niveaux de CO2 dans des limites acceptables. Cela se définit généralement autour de la barre des 1 000 parties par million.